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La CNV en entreprise. Qu'est-ce que cela apporte ?

Il y a peu de temps, je suis intervenue auprès d’une équipe de cadres d’une entreprise.

Au téléphone, un de mes interlocuteurs me dit : « Nous avons tout essayé, rien ne marche. Alors on s’est dit : pourquoi pas tenter la Communication Non Violente… ».


Heureusement, j’ai confiance dans le processus.

Je sais que je ne dois rien résoudre, que mon but est de permettre à chacun.e de voir les choses autrement, de prendre soin de soi-même d’abord et ensuite d’apercevoir que les autres ont également des besoins, ce qui les pousse à poser des actions parfois très «maladroites».

Me voilà embarquée dans l’aventure !



Je rencontre des membres d’une équipe qui ne comptent pas leurs heures, qui désirent «bien» faire leur travail et qui ne comprennent pas les réactions de certaines personnes. Ils pensent que certain.es collaborateur.trices ne sont pas motivées et qu’il est vraiment très difficile de communiquer, collaborer avec elles. Pour réaliser leur travail, ils ont besoins de certaines informations ou actions et malgré leurs demandes ils n’arrivent pas à les obtenir.

« Elles nous mettent des bâtons dans les roues !, on ne peut pas s’y fier ! » me dit-on.

J’apprends plus tard que certains conflits ont été amenés en CPPT, ce qui a créé des « clans» et de la colère chez certain.e.

Bref, c’est assez tendu et ils ont besoin de beaucoup d’écoute.


Qu’apporte la Communication Non Violente ?

Pour moi, la CNV apporte quelque chose d’essentiel : être entendu.e dans ce que nous vivons, pouvoir être vu.e au niveau de notre intention, de pouvoir accueillir nos maladresses.

C’est la première étape. Indispensable !


Si je suis entendu.e, je peux être un peu plus détendu.e. Je peux alors envisager que les autres peuvent être maladroit.es également. Je peux commencer à entrevoir derrière leurs comportements ce qui se joue pour elles. Je peux en quelque sorte décentrer mon regard.


Je peux même imaginer changer de stratégie (ou pas). En tout cas, je vois que j’ai un peu plus de choix que je ne le pensais au point de départ.


Evidemment, en fonction de la situation, je vais avoir besoin de plus ou moins d’écoute avant de pouvoir me relier avec confiance à l’autre personne qui me stimule tant !


Et si je ne peux pas encore le faire pour le moment, c’est ok. J’accueille mes limites. Je respecte mon rythme et je peux choisir dans un premier temps de prendre soin de moi.

Car si je prends soin de moi et de ce qui m’importe, il y a des chances que je sois moins réactive quand quelque chose viendra me stimuler.


Et si j’ai conscience que je peux dire « stop » (quand j’éprouve un inconfort ou que je suis irrité.e) pour prendre le temps de voir la situation autrement, c’est déjà pas mal. Non ?


Evidemment sans pratiquer, le rythme de travail risque de nous emmener bien loin de là où nous désirons aller.


Alors nous avons le choix de poursuivre l’aventure et d’investir du temps pour améliorer nos relations ou de nous centrer uniquement sur le résultat que nous voulons obtenir.


Vous vous reconnaissez dans ces situations professionnelles ?

En tout cas, moi, oui !!!


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